Aujourd’hui, les acteurs des puissants réseaux d’exploitation et de traite des enfants au Sénégal ont réussi à installer une psychose généralisée en mettant en place un vaste territoire de communication et d’action hyper connecté. Ainsi, la multiplication des drames quotidiens qui se traduit par la présence massive des enfants sénégalais et de la sous-région ouest africaine, subissant toutes formes d’exploitations, donne à cette tragédie des allures de banalité.
Face au sinistre tableau de cette forme de criminalité infantile, il faut nécessairement adopter des solutions palliatives et structurelles. Ici, la responsabilité de la société est fortement engagée. Et pour lutter contre ces drames, l’Association Humanitaire à but non lucratif « Pas d’enfants dans les Rues, No Children in the Street » qui a comme unique et exclusif objectif de lutter contre la traite des enfants sous toutes ses formes et leur réinsertion sociale, initiera de façon pérenne des campagnes de sensibilisation, de récupération et de sécurisation des enfants de la rue et ceux exploités illégalement par des groupes organisés ou dans les environnements de travail.
L’Association renforcera la surveillance pour ainsi démanteler tous les réseaux de trafics en étroite collaboration avec les pouvoirs publics. Il faut ainsi souligner qu’au regard des évolutions du phénomène, la question se pose avec acuité. L’évolution du monde qui est passé par des étapes successives de sociétés d’abord primitives, ensuite artisanales, puis agricoles après industrielles et enfin numériques ; celle de l’intelligence et de la globalisation de la connaissance, de l’information, de tous les trafics et fléaux, nous impose une adaptation permanente. Le caractère continu de la révolution numérique en fait donc une société qui évolue vers plus d’omnipotence et d’omniscience.
Notre association a donc comme ambition dans ce contexte cité supra, de lutter pour garantir la sûreté et la sécurité de tous ces enfants vulnérables à l’échelle nationale, dans les quatorze (14) régions et quarante-sept (46) département du pays, de lutter efficacement contre cette forme de terrorisme car le profil criminologique de ceux qui exploitent les enfants et en font leur fond de commerce n’est pas inadapté, il est hyper adapté. Par exemple on peut avoir un délinquant à col blanc qui est un homme d’affaires à la tête d’un puissant groupe, maire d’une ville importante et géopolitiquement stratégique, président d’une fondation pour la scolarisation des jeunes filles et en même temps proxénète.
Pour ces raisons diverses, notre association « Pas d’enfants dans les Rues, No Children in the Street » avec des profils (membres) qualifiés et variés : médecins spécialisés, sociologue, éducateurs, administrateur de sociétés, gestionnaire, enseignants, ménagères etc… sera une véritable plateforme dynamique et connectée pour atteindre ses objectifs qui tourneront toujours autour de la sensibilisation, de la dénonciation, de la récupération et réinsertion sociale des enfants, de l’organisation d’ateliers de formation, de forums, de conventions, de campagnes de vaccinations et de protection sociale. Mais aussi et surtout de formation , de réhabilitation et d’éducation des enfants sauvés de cette tyrannie.